vendredi 17 avril 2009

la dérivée seconde que le marché aime

Budi est lecteur abonné du blog de Macroman. Il apprécie le partage de son expérience de banquier d'investissement, mêlé d'irrévérence cynique. Macroman s'attardait hier sur la corrélation entre cyle boursier et chiffres de l'emploi mesurés chaque semaine aux USA, les IJC ("Initial Jobless Claims", les demandes nouvelles d'allocations chômage):
As for a cyclical measure, Macro Man likes to use jobless claims. They are high-frequency and represent the sort of second derivative, rate-of-change datapoint that the market seems to love.
Il se trouve que les chiffres publiés hier traduisent une amélioration relative de la situation:


Peut on en inférer, comme les médias financiers de masse le martèlent, que nous aurions atteint le nadir boursier le 9 mars dernier? Budi en doute. Le secteur financier au sens large, banques, services financiers et assurances, a encore de graves problèmes devant lui, en particulier la débâcle imminente de l'immobilier commercial. Ainsi General Growth Properties, GGP, vient de demander protection selon le chapitre 11 de la loi sur les faillites ( GGP est le second propriétaire de centres commerciaux aux USA selon le FT).

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